J’ai grandi dans une banlieue de Mulhouse, au sein d’une famille de 9 enfants. Je n’aurais jamais pensé pouvoir m’investir en politique ; je pensais que ce n’était pas pour moi.  Je me suis engagée en 2021, en candidatant à l’École de l’Engagement qui proposait de former et d’accompagner des militants issus des classes populaires. L’École de l’Engagement m’a donné les outils et les méthodes pour m’engager. Cette école est pour moi la promesse de donner une voix à ceux qui ne se sentent pas ou plus représentés : je suis aujourd’hui grâce à l’école et mon engagement collaboratrice parlementaire et j’aspire, en juin, à être élue députée socialiste au Parlement Européen.

Depuis l’entrée en vigueur du traité de Maastricht il y a maintenant 30 ans, les politiques mises en œuvre au niveau européen ont contribué au démantèlement de nos services publics : restriction des déficits, casse de nos services publics au nom de la concurrence, traités de libre-échange nous rendant dépendants des importations de produits industriels et agro-alimentaires fabriqués à l’autre bout du monde, souvent dans des conditions environnementales et sociales inacceptables.

L’Union Européenne est pourtant indispensable pour construire une action commune entre les nations sur de nombreux sujets essentiels comme la lutte contre le réchauffement climatique. L’Europe est également un échelon indispensable pour porter des réformes sociales ambitieuses, et pour protéger les travailleurs contre le dumping social et fiscal.

C’est cette politique sociale et écologique que je souhaite défendre au Parlement Européen. Je m’investirai sur des propositions réglementaires susceptibles de changer réellement la vie des travailleurs en France et en Europe.